Catalogue des oeuvres de Max Pinchard

Un pas dans l'autre pas

cantate sur des poèmes d'André Chardine

La Cantate Un pas dans l'autre pas est écrite pour chœur et petit orchestre, ou piano, sur des poèmes du poète André Chardine, extraits des recueils Notre pas seul au monde (Prix Le Borée 1959) et Nocturne de l'âme et du corps, édités chez Durand à Fécamp. La partie orchestrale est très accessible à un orchestre d'amateurs. La partie chorale réclame un chœur à quatre voix déjà entraîné. Le caractère de l'oeuvre est intimiste. Le retour, comme un leit motiv, de "Lente pluie sur ma ville", qui fait partie du recueil de mélodies "Le pain des ombres", donne le ton à cette oeuvre à la fois intérieure et pleine d'espérance.

Effectif : choeur et petit orchestre (fl.,ob., clar.,fg, deux cors, cordes. Il existe une partition chœur et piano.)

Cette œuvre comporte 8 mouvements :

Durée : 20 minutes

Composition : A Grand-Couronne, en janvier et février 1996.

Edition : Le Plac'Art, 5 ter, rue Basse Poitiers 86000. Un pas dans l'autre pas : chœur et orchestre = 80 euros.
Un pas dans l'autre pas : chœur et piano = 7 euros.

Creation : A Rouen, lors des Rencontres internationales Chorspitalia 1996, par la Chorale du C.H.U. de Rouen, dir. Pierre Déchelotte.

Auditions :

Commentaire :

On peut considérer Un pas dans l’autre pas comme une synthèse de l’œuvre de Max Pinchard dans le genre de la Cantate. On y retrouve la volonté de mettre la parole poétique au centre du dispositif musical qui n’est là que pour soutenir une déclamation essentiellement fidèle au sens des paroles. Le chœur n’est pas traité comme une entité purement musicale, c’est avant tout une communauté humaine prête à vibrer avec les passions originelles et à déplorer le lot commun. Mais cette orientation foncièrement héritière du chœur antique témoigne aussi d’autres valeurs que le sens tragique. La communauté est aussi la communauté de la réconciliation. C’est dans cet esprit que l’œuvre s’achève par un ensemble polyphonique savant qui annonce le dépassement de l’élément tragique dans une unité supérieure porteuse d’espérance. (Bruno Pinchard)



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