Catalogue des oeuvres de Max Pinchard

Tombeau de Marin Marais

pour viole de gambe (ou violoncelle) accompagnée d'une flûte, d'un violon, d'un clavecin (ou piano)

Le Tombeau de Marin Marais est dédié au Quatuor instrumental de Paris, direction Jeannine Volant Panel. Dans le Tombeau de Marin Marais, hommage adressé à la musique française, la viole de gambe est au centre d'un dialogue qui réunit également la flûte, le violon, l'épinette ou le clavecin. Malgré le rôle important dévolu à la viole de gambe, ce n'est pas une œuvre concertante, mais une partition où chaque instrument ajoute sa voix dans la polyphonie. "Dans les œuvres de Max Pinchard, ce n'est ni la facilité qui touche, ni la sentimentalité qui émeut, ni l'habituel qui plaît, ni le brio qu'il atteint. La musique de Max Pinchard s'impose par sa vérité, son honnêteté, son lyrisme dépouillé qui établit un contact direct. Alors la musique passe…" (Raymond Lyon, Le guide du concert).

Effectif : viole de gambe ou violoncelle et flûte, violon, clavecin ou piano

Cette œuvre comporte 5 mouvements :

Durée : 20 minutes

Composition : Le Havre, 1962. Dédié au Quatuor Instrumental de Paris. composé de Janine Volant-Panel, violon, Yanet Puech, flûte, Françoise Petit, clavecin ou piano, Mireille Reculard, viole de gambe ou violoncelle. D'un abord aisé, cette oeuvre peut être proposée aux instrumentistes de fin de second cycle. Cependant, le violoncelle ou viole de gambe doit être de bon niveau.

Edition : Editions Transatlantiques : Premiere music group, 10 rue de la Grange Batelière, Paris 75009
premiere@musicsales.co.uk . Prix : 12 euros.

Auditions :

Commentaire :

 

            Le Tombeau de Marin Marais pour viole de gambe (ou violoncelle), accompagnée d'une flûte, d'un violon, d'un clavecin (ou piano) dédié au Quatuor instrumental de Paris, direction Jeannine Volant Panel.

            Dans le Tombeau de Marin Marais, hommage adressé à la musique française, la viole de gambe est au centre d'un dialogue qui réunit également la flûte, le violon, l'épinette ou le clavecin.

            Malgré le rôle important dévolu à la viole de gambe, ce n'est pas une œuvre concertante, mais une partition où chaque instrument ajoute sa voix dans la polyphonie.

            Dans le Prélude, la viole de gambe se livre à une libre improvisation qui rappelle le jeu des luthistes accordant leur instrument. 

            Dans l'Interlude, la polymélodie, d'une grande souplesse, noue et dénoue les figures musicales.

            Le Menuet, avec le mystère de son trio est un divertissement dans l'esprit des fêtes galantes de Watteau.

            L'Aria est un moment d'émotion. Une ligne expressive s'épanouit à la viole de gambe et les autres voix en soulignent la pureté et le lyrisme.

            La Danse, enfin, est une dans d'âme. Elle se développe avec abandon et dans la conclusion se reflètent les ombres, les lumières des images musicales esquissées au début du Prélude.

           



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