Catalogue des oeuvres de Max Pinchard

Tombeau de Marin Marais

pour viole de gambe (ou violoncelle) accompagnée d'une flûte, d'un violon, d'un clavecin (ou piano)

Oeuvre qui peut être proposée à des instrumentistes de cycle 3. La partie de viole de gambe (ou violoncelle) réclame un bon instrumentiste. On peut remarquer que dans le concert donné au Bec Hellouin, en 1990, le piano avait été remplacé par l'orgue. Au Moulin d'Andé, le 12 novembre 2000, la flûte avait été remplacée par une clarinette.

Effectif : viole de gambe ou violoncelle et flûte, violon, clavecin

Cette œuvre comporte 5 mouvements :

Durée : 20 minutes

Composition : Au Havre le 6 mai 1962, révision en novembre 2000.

Edition : Les Editions Transatlantiques, 10 rue de la Grande Batelière Paris 75009 (premiere@musicsales.co.uk)

Creation : Festival des Nuits de Sceaux le 20 mai 1962, par le Quatuor instrumental de Paris (Jeannine Volant-Panel).

Auditions :

Commentaire :

Malgré le rôle important dévolu à la viole de gambe, ce n'est pas une œuvre concertante, mais une partition où chaque instrument ajoute sa voix dans la polyphonie.

           Dans le Prélude, la viole de gambe se livre à une libre improvisation qui rappelle le jeu des luthistes          accordant   leur instrument. 

            Dans l'Interlude, la polymélodie, d'une grande souplesse, noue et dénoue les figures musicales.

            Le Menuet, avec le mystère de son" trio" est un divertissement dans l'esprit des fêtes galantes de Watteau.

            L'Aria est un moment d'émotion. Une ligne expressive s'épanouit à la viole de gambe et les autres voix en soulignent la pureté et le lyrisme.

            La Danse, enfin, est une danse d'âme. Elle se développe avec abandon et dans la conclusion se reflètent les ombres, les lumières des images musicales esquissées au début du Prélude.

            "Dans les œuvres de Max Pinchard, ce n'est ni la facilité qui touche, ni la sentimentalité qui émeut, ni l'habituel qui plaît, ni le brio qu'il atteint. La musique de Max Pinchard s'impose par sa vérité, son honnêteté, son lyrisme dépouillé qui établit un contact direct. Alors la musique passe…" Raymond Lyon (Le Guide du Concert n° 100)



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