Catalogue des oeuvres de Max Pinchard
L'eau blessée II
3 pièces pour violoncelle seul, en forme de cadence
Effectif : violoncelle
Cette œuvre comporte 3 mouvements :
- Librement (pour Robert Duval)
- Souplement (pour François-Xavier Aguessy)
- Librement mais intense (pour Stéphane Bonneau)
Edition : Le Chant du Monde, : dans la collection " 20ème siècle", dans un recueil nommé Six pièces pour violoncelle seul, avec Pablo ORTIZ, Jean-Paul DESSY, (31-33, rue Vandrezanne, 75013 Paris. pianco@chantdumonde.com) : VC 4592. 29 p. 26 €.
Auditions :
- Au Havre, par Willie Guillaume, lors d'une rencontre de l'Académie des Sciences,Belles Lettres et Arts de Rouen
- Joué lès Tours, 22 juin 2004, par Stéphane Bonneau
Commentaire :
L’eau blessée 2, pour violoncelle seul, se compose de trois pièces conçues dans l’esprit de trois libres cadences. Dès l’entrée de la première pièce, Librement, s’impose un rythme pointé qui, assez rapidement, cède la place à plus de chaleur expressive et de liberté dans la conduite du discours. L seconde pièce, Souplement, se déploie, comme un ruban qui obéirait aux fantaisies d’un vent léger qui passe. Les derniers instants, comme un souvenir de ce qui précède, sont un écho apaisé de la ductilité du discours. Dans la troisième pièce, Librement mais intense, la cadence s’élargit et s’enrichit d’une ornementation inattendue voire fantasque. Le côté libre et expressif va se maintenir jusqu’à la conclusion Lent et recueilli, en forme d’interrogation.
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Pablo Ortiz est l’auteur de Five little Milonguitas reposant sur des tangos ou des milonguitas argentins traditionnels et de Manzi, proche de l’improvisation, particulièrement expressive, en hommage à Homero Manzi, important poète de l’histoire du tango. Jean-Paul Dessy s’inspire de textes bibliques (Sophonie, Amos) ou apocryphe (Baruch) exigeant une technique chevronnée avec notamment des vibratos d’archets et des arpèges très distendus spéculant sur l’aigu, beaucoup de souplesse et un phrasé très précis, ainsi que des rythmes subtils.
L’ouvrage se termine par L’eau blessée II de Max Pinchard, exploitant les contrastes de nuances et de mouvements. Ces fascicules, très bien gravés, permettront de renouveler le répertoire pour violoncelle.
(Critique parue dans l’Education musicale 2010)
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