Catalogue des oeuvres de Max Pinchard
Aux fêtes de la pluie
4 pièces pour violoncelle et piano
Aux fêtes de la pluie est un recueil de quatre pièces écrit en hommage au terroir normand..Orchestré pour orchestre à cordes, il peut servir d'introduction à Terre d'Ombre.
Effectif : violoncelle et piano
Cette œuvre comporte 4 mouvements :
- Premier :Tranquille
- Deuxième : A la manière de...( sorte de barcarolle)
- le troisième mouvement est une adaptation de la mélodie sur un texte de Gérard Murail : J'ai fait un pas contre la nuit dont j'ai peur
- Quatrième mouvement : Tranquille mais solide, avec ampleur .
Durée : 13 minutes
Composition : Grand-couronne, juillet 1980.
Edition : Le Chant du Monde, Paris.
Creation : Au Havre, le 27 mai 1995, sous l'égide de l'Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Rouen, violoncelle : Willie Guillaume, piano : Max Pinchard .
Auditions :
- Au Havre, le 27 mai 1995, sous l'égide de l'Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Rouen, violoncelle : Willie Guillaume, piano : Max Pinchard .
Commentaire :
Aux fêtes de la pluie, oeuvre lyrique met le violoncelle en valeur par d'amples mélodies.
Il est temps de courir comme aux fêtes de la pluie
Cueillies au hasard de leurs chutes aux quatre coins de notre champ.
En vase à fleurs plein d’eau claire
Les Noëls de constellations qui viennent se ficher dans la terre
Jusqu’au rebord de falaise des côtes étoilées.
Bruno Pinchard
Aux fêtes de la pluie, pour violoncelle et piano ont été inspirées par le poème de Bruno Pinchard « Il est temps de courir comme aux fêtes de la pluie ». Ce recueil de quatre pièces pour violoncelle a été écrit pour Jacqueline. C’est un hommage au terroir normand et à sa réputation de climat humide, gage de fertilité.
La première pièce, Tranquille, s’appuie sur un thème dolent qui met en valeur les tendresses lyriques et poétiques du cantando du violoncelle. Cependant, la ligne mélodique s’anime parfois pour retrouver en conclusion la proposition paisible initiale.
La seconde, À la manière de, est une sorte de barcarolle qui évoque Mendelssohn.
La troisième est une adaptation instrumentale d’une mélodie inspirée par un poème de Gérard Murail, « Je fais un pas contre la nuit dont j’ai peur », extraite du Portulan (Mercure de France). Un chaleureux appel mélodique propose un envol généreux de la phrase jusqu’à la conclusion qui s’éteint au bord de la sérénité.
Cette pièce a été transcrite pour orchestre à cordes et peut servir de prélude au Choral Terre d’ombre.
La quatrième et dernière pièce, Tranquille mais solide, avec ampleur, impose dès les premiers accents un dessin volontaire pour bientôt laisser un moment plus souple auquel succède une affirmation décidée qui se maintiendra jusqu’à la conclusion.