Catalogue des oeuvres de Max Pinchard

La Mort du Clown,

pour piano.

La Mort du Clown a été composée au départ pour servir de musique de ballet. Cette pièce pour piano a été orchestrée pour orchestre symphonique. Plus tard, Max Pinchard la transcrivit pour orchestre de chambre, sous le titre " De nuage et de vent". Sous la forme de musique pour piano on peut considérer son importance dans le catalogue de Max Pinchard, comme pouvant être rapprochée des Golfes d'ombre. Renaud Ebersweiler en assura la chorégraphie et ce sont les Ballets dits « Groupe Art et Danse » qui montèrent l’œuvre au Petit Théâtre du Havre en 1957. Sous la forme musique pour piano, éditée par Le Plac'Art : cette partition s'adresse à des instrumentistes du DEM

Effectif : piano (orchestre symphonique, non édité)

Cette œuvre comporte 4 mouvements :

Durée : 15 minutes

Composition : Au Havre, en 1957 Max Pinchard met en musique un argument de son invention : La mort du clown, inspiré du "Clown égaré" de Gérard Murail (Le clown égaré -Editions le Mercure de France, gravures de Nakache). Cette page est dédiée à Claire Dubromel, la nièce du compositeur née en 1956.

Edition : Le Plac'Art, mars 2014. La Mort du Clown pour piano seul.

Creation : Le Havre, par la pianiste Mireille Pontévichy, en tant que musique de ballet.

Auditions :

Enregistrements :

Commentaire :

Argument du ballet,  inventé par Max Pinchard

 Le clown est ce personnage étrange et douloureux qui hante notre imagination depuis l’enfance et qui fut si puissamment campé par le peintre Rouault.

Les outrances de son fard ne sont pas son visage et son cœur  ne bat pas toujours à l‘unisson  de la foule qu’il déchaîne ; pourtant le clown  a soif d’être un homme comme les autres.

La solitude est sa compagne, il la traîne à ses côtés, elle adhère à ses gestes.

Le clown ne refuse pas les autres, sa mission profonde est d’aller vers eux : il tend une main,  fait un geste d’appel, mais tous le repoussent et se cachent derrière les mille masques de la vie quotidienne.

Un jour  le clown croit avoir découvert ce qu’il cherche passionnément. Il voit un couple d’amoureux, il mime leurs geste pour se donner l’illusion  du bonheur mais ce n’est plus une illusion, quelqu’un vient de répondre.  La foule le montre du doigt, elle se moque de lui. Maintenant, sûr de sa force, il fait sauter les masques, perce la vérité et découvre que celle qu’il aime, c’est la Mort. Il l’embrasse éperdument et tombe doucement irradié de bonheur. 

 



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